Témoignages des enfants d'Asie du Sud-Est :

Dans cette partie, nous allons présenter le témoignage des enfants d'Asie du sud-est, rencontrés notamment lors de nos passages dans leurs écoles, afin de faire découvrir leur façon de vivre aux enfants de nos villages. 

Ces témoignages sont déclinés selon différents thèmes dont les liens sont au bas de cette page.

Onzième école : Phoxaineua à Muong Khoua, au nord-est du Laos le 09 octobre 2010.

Muong Khoua est une petite ville où nous étions déjà passés en mars, nous retrouvons donc facilement nos marques. Malgré une arrivée en fin de journée au village, nous rencontrons immédiatement un professeur en allant à l'école. Aujourd'hui est un jour particulier car c'est la "journée nationale des professeurs", ceci expliquant pourquoi le matin, chaque élève que nous croisions portait un petit cadeau emballé de papier coloré . Il est de coutume au Laos, d'apporter en ce jour spécial, un présent à son professeur pour le remercier du travail qu'il accomplit tout au long de l'année. Ce n'est d'ailleurs pas un professeur que nous trouvons, mais une tablée de professeurs réunis autour d'une bière pour célébrer cette journée en leur faveur. Nous sommes rapidement priés de nous installer pour partager le verre de l'amitié. Les enfants jouent dans le bac à sable. La discussion se fait aisément, il faut toutefois donner quelques coups de fil pour obtenir les autorisations hiérarchiques. Nous pourrons intervenir le lendemain dans une des trois écoles du village. Nous aurons même un interprète à nos côtés.

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Dixième école : Ban Namdeat Mai, nord Laos, le 24 septembre 2010.

Au nord du Laos vivent de nombreuses minorités ethniques : les Hmongs, les Lantaens, les Akhas. Le village de Ban Namdaet Mai est un village Akha. Les moyens dont disposent les enseignants sont très limités en comparaison des dernières écoles dans lesquelles nous étions intervenus, mais elle a au moins ici le mérite d'exister ... ce qui n'est pas le cas dans tous les villages des minorités ethniques où l'école n'est pas encore obligatoire mais devrait l'être d'ici 10 ans, nous a-t-on dit.
Les élèves étaient une petite quarantaine, fort intéressés par ce que nous leur avons montré. Il faut tout de même avouer que faute d'interprète, et le professeur ne parlant pas du tout anglais, la barrière de la langue a constitué un certain frein pour établir un échange complet. 

Dans ces villages Akhas, l'uniforme n'est pas de rigueur contrairement aux autres écoles laotiennes, enfin sauf pour Monsieur Patate et Monsieur Douce bien sûr ! 

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Neuvième école : Chiang Kong, Thaïlande, au nord-est proche de la frontière laotienne, le 09 septembre 2010.

Le lendemain de notre intervention à Huagso, la directrice de l'école de Chiang Kong (en fait il s'agit d'un village à 20km de Chiang Kong, mais dont nous n'arrivons pas à retrouver le nom), qui n'est autre que la femme du directeur chez qui nous avons dormi, nous attend à son tour pour accueillir la troupe des Patates Douces. Les 140 élèves nous attendent impatiemment. Dès notre arrivée, tout le monde s'installe dans une grande salle sonorisée, équipée d'un vidéo projecteur et d'un micro.
Le repas du midi nous sera grâcieusement offert et nous dormirons même dans la pièce jouxtant le bureau de la directrice. Cette dernière nous avait pris quelques couvertures de chez elle pour que nous soyions confortablement installés.

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Septième école : Kep, Cambodge, sur la côte au sud de Phnom Penh, le 05 juillet 2010

Au cours de notre passage à Kep, sur la côte cambodgienne, nous avons découvert l'existence de "l'école de français à Kep" dont le but est d'enseigner le français de façon totalement gratuite aux enfants et aux jeunes du village. Petite station balnéaire, Kep attire les touristes étrangers (mais pas trop ce qui en fait son charme) et maîtriser le français peut offrir à ces élèves des débouchés dans le tourisme.

"L'école de français à Kep" fait partie du réseau "école pour tous" et fût créée par un cambodgien d'origine, revenu dans son pays natal après avoir vecu de nombreuses années en France. L'équipe d'enseignants étant composée de volontaires francophones désirant donner de leur temps au cours de leur voyage (certains y sont depuis 1 an 1/2). L'ensemble constitue une joyeuse troupe, débordant d'énergie, qui a réussi à créer avec les enfants une relation beaucoup plus profonde que celle de professeur-élèves, ceux-ci considérant l'école comme leur seconde maison.

Les vacances scolaires venant de débuter au Cambodge également, l'école s'est transformée en centre de loisirs afin de continuer à accueillir les enfants. C'est donc en petit comité que nous avons eu la chance de passer cette matinée d'échanges.

La troupe patatesque devant "l'école de français à Kep"

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Sixième école : Sdoc Prey à 40 km au Sud de Phnom Penh, le 24 Juin 2010.

Nous avions quitté Phnom Penh le matin même. L'escale visée était Phnom Taméo, à côté d'un grand parc animalier. Nous avions une journée d'avance sur Jean-Gui et Caro, qui s'étaient dévoués pour rester à la capitale attendre nos passeports thaïlandais. Le parc se situe au bout d'une longue piste. A ses portes, aucune guest-house, ni chambre d'hôte possible, aïe... Un gars travaillant dans le parc et parlant très bien anglais, s'arrête, discute un brin et nous propose de nous introduire auprès des moines de la pagode de son village. Finalement il nous invite à dormir chez lui. On le suit jusqu'à sa demeure. Il est 17h et à l'arrière de sa maison de nombreux jeunes s'agitent. Notre hôte, Ranong, nous explique alors qu'il a monté une école pour l'apprentissage de la langue anglaise. Il est lui même professeur et dispense des cours du soir. Les cours commencent dans une demi-heure. "Si vous voulez bien, vous pourriez allez leur parler anglais". Notre sang n'a fait qu'un tour, on s'est regardé un instant et on a sorti les cahiers de l'école de Jeanne, le mémory de la famille et nous nous sommes répartis dans les classes.

Ranong a monté cette école privée dans le but de donner une chance aux jeunes de son village (quelques centaines  d'habitants) pour trouver un travail. Il y a deux crénaux de cours possible chaque soir de la semaine (du lundi au samedi inclus), soit de 17h30 à 18h30, soit de 18h30 à 19h30. C'est donc après l'école normale (ou le travail pour certains) que les jeunes viennent encore s'asseoir sur les bancs pour s'instruire. Pas de profit pour le directeur de ce petit établissement : les leçons ne coûtent que 2 dollars par mois.

A l'arrière de la maison, un étrange bâtiment attire notre regard :
                                                

Une école :

L'école, vue d'ensemble des 11 classes :
               

Les salles de cours :
               

A la tête de cette initiative, Ranong et sa famille dont sa fille (Chnann Borymey) qui est également professeur d'anglais à 15 ans.
                             

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Cinquième école : Prek Toal, Cambodge, village flottant sur le Tonlé Sap, sud-ouest de Siem Reap, le 11 juin 2010

Cette nouvelle intervention se fait dans une école d'un type très particulier ... il s'agit de l'école primaire d'un village lacustre où nous avons passé plusieurs jours.
Ce village se trouve à l'embouchure de la rivière Sangkaé, aux portes d'une réserve ornithologique abritant les plus importantes colonies d'oiseaux d'Asie du sud-est. Nous y sommes arrivés par l'intermédiaire d' "Osmose"(dont nous avions précédemment parlé dans le carnet de voyage), et avons pu admirer l'immense travail réalisé par cette association, notamment avec ses classes "d'éducation à l'environnement".
Nous passons ainsi une demi-journée dans cet environnement unique où les écoliers se font déposer en bateau voire le conduisent eux-mêmes.
Lorsque pris dans notre travail pédagogique nous oublions l'originalité des lieux, les marchands ambulants sur leur barque à rame ou à moteur ou encore les bateaux-maisons défilant par les fenêtres de la salle de classe sont un singulier rappel.

L'école, le moyen de transport pour s'y rendre, et à droite dans la cabane, les toilettes, .

 Une présentation des Patates Douces presque comme les autres,

Jacques et Jean-Guillaume mimant notre voyage à vélo, quand en arrière-plan .... un bateau passe !

Mais cela n'a pas perturbé Monsieur Patate et Mister Douce

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Quatrième école : Roluos, Cambodge, 15km à l'est de Siem Reap, le 1er juin 2010

Notre dernière intervention dans une école remonte déjà à deux mois, le temps passe décidemment trop vite, même lorsque l'on est en vacances ! Entre 15 jours passés en Thaïlande en pleines vacances scolaires et un mois frénétique au Laos, nous n'avons pas réussi à trouver le temps pour une telle intervention au cours de ces deux derniers mois.
Nous profitons d'une escale de plusieurs jours dans Roluos, un petit village cambodgien à quelques kilomètres de Siem Reap et de sa majestueuse voisine, la cité d'Angkor, pour y remédier.

Monsieur Ohn, un instituteur investi dans sa mission éducative, nous a accueilli dans sa classe avec beaucoup d'enthousiasme et l'échange avec ses élèves, même s'il n'a duré que le temps d'une matinée, a été très riche, d'autant plus que ce professeur parlait très bien anglais.

Monsieur Ohn, l'instituteur, et sa classe:
   

Le bâtiment abritant la classe de Monsieur Ohn.

        Présentation des Patates Douces et de leurs villages.          Suivi d'une représentation des Patates Douces
  

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Troisième école : Hatkhai, Laos, 80km à l'est de Vientiane, le 30 mars et le 1er avril 2010

Forts de notre précédente intervention dans l'école de Luang Prabang, nous avons décidé d'aller à la rencontre d'une plus petite école et profitons de nos 4 jours de pause dans le village d'Hatkhai pour cela.
Hatkhai se situe en bordure du parc national de Phou Khao Khouay. Ce village paisible voit passer quelques rares touristes désirant découvrir la superbe forêt du parc, ainsi que les cascades de Tad Xai.
Il nous semblait intéressant de montrer aux enfants de ce village à quoi ressemble notre vie, nos villages et nos écoles afin qu'ils puissent un peu mieux cerner qui sont ces touristes dont ils ne connaissent finalement pas grand chose.

Deuxième école : Luang Prabang, Nord du Laos, le 17 mars 2010

Ca y est, cette fois-ci il ne s'agit pas de dormir ni de manger dans cette école mais bien d'y rencontrer élèves et instituteurs afin de partager un peu nos cultures.
Pour cette deuxième école (allez, on comptabilise tout de même celle de Gnot-Houayyeuy car elle était fort sympathique !) nous sommes allés à l'école primaire de Luang Prabang (ancienne capitale du Laos) qui a l'avantage d'avoir quelques classes apprenant le français, ce qui a facilité la communication.
Cela nous a notamment permis d'apprendre que l'école avait lieu du lundi au vendredi en continu (ici au Laos pas de repos le mercredi, travaillé comme les autres jours), que l'uniforme était obligatoire en classe mais pas dans la cour et qu'il n'y avait pas de cantine au Laos, les enfants amenant ou achetant sur place leur nourriture.

Notre venue tombait à point car la veille se tenait à l'école la préparation à la journée mondiale de la francophonie, qui aura lieu la semaine suivante. Les enseignants et leurs élèves étaient donc très heureux de participer à cet échange avec les écoles de nos deux villages gaulois.

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Première école : Gnot-Houayyeuy, Nord du Laos, les 5 et 6 mars 2010

Plusieurs personnes nous ont demandé ce qu'il en était de nos interventions dans les écoles.
C'est vrai que cela fait bientôt un mois que nous pédalons et toujours rien à ce sujet ! Laissez-nous juste le temps de prendre notre rythme de voyage, ce qui n'est pas toujours évident avec nos jeunes enfants qui monopolisent une grande partie de notre temps et de notre énergie. De plus, nous devons composer avec les dates d'expiration de nos visas et autres rdv avec les copains venus nous rejoindre.
Bref, patience, cela va venir, tout comme les tribulations des Patates Douces au nez rouge.

Cependant, nous pouvons commencer à vous mettre l'eau à la bouche car nous avons fait, il y a une semaine, une première "intervention" dans une école ... pour y dormir.

Nous sommes donc en mesure de vous présenter celle-ci, ses élèves avec lesquels nos enfants ont bien joué, ainsi que certains de leurs travaux que nous avons photographié. 

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Les témoignages des élèves de ces écoles sont déclinés selon les thèmes suivants:

Présentation des écoles